La situation en Italie

Hier soir, j’ai envoyé ce message à mes amis italiens :

Ciao…,

Je vois qu’en Italie tout se passe parfaitement. Bonne nouvelle la fin de Berlusconi (vous savez qu’il aurait pu ne jamais être ici s’ils m’avaient écouté en 1993). Le fait est que la politique n’est plus l’œuvre des politiciens (en admettant qu’il en reste encore au Parlement) mais celle des marchés et des entreprises de notation (pour obtenir quelques A un peu comme les réfrigérateurs). En ce qui concerne les pauvres gens, aucun problème : un autre bureaucrate, qui a étudié aux Etats-Unis et gagne plus de 50.000 euros par mois s’en occupera.

Bonne nuit. Roberto

Je pense que ce message est également valable pour tous les lecteurs passionnés de mon blog, raison pour laquelle je le publie en ajoutant quelques réflexions.

Depuis quand les journaux parlent-ils tous les jours de la Bourse en première page ? Ridicule. La Bourse s’envole, la Bourse s’écroule. On s’en fout. Les gens normaux n’investissent pas dans des actions. Un président du conseil définissait le marché des valeurs comme un « repaire de voleurs » ! Il avait parfaitement raison. Une question aux aimables lecteurs : pendant combien de temps encore avez-vous l’intention d’écouter des banquiers en faillite, des bureaucrates à la retraite et des vieux gâteux ? Le moment n’est-il pas venu de s’occuper du « peuple » ? Le moment n’est-il pas venu de faire taire tous les traders, les économistes, les fiscalistes, les technocrates, les directeurs, les vice-directeurs, les présidents, etc. ?

Trois A deux B : je pense qu’ils sont tous devenus fous.  Un tas des petits cons américains qui jugent le la Nation de Matteotti et de Gramsci. Qu’ils aillent tous au diable. Revenons aux bons vieux systèmes, à notre monnaie, à nos régions, à nos dialectes.

Je crois qu’il n’y a rien d’autre à ajouter.

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