Saint Gervais les Bains, 26/02/13
Giuseppe Saragat parlait rarement sans note ; c’est ainsi que je me rendais souvent chez lui avec une secrétaire pour dactylographier le discours qu’il lirait ensuite. Une phrase revenait pratiquement constamment dans tous ses discours : “Lorsque la justice met les lunettes de la politique, elle trébuche et tombe”. Il s’agit d’une considération tirée des écritures de William Ewart Gladstone (né à Liverpool le 29/12/1809 et mort le 19/05/1898) plusieurs fois Premier Ministre du Royaume Uni et membre du Parti conservateur.
La célèbre citation prononcée des centaines de fois, souvent dans l’indifférence et dans l’incompréhension générale, retrouve à présent toute son importance et sa signification profonde.
Aujourd’hui, Gladstone et Saragat auraient peut-être remplacé “tombe” par “se fracasse”.
Enfin, le Parlement italien n’est plus contaminé. Une lueur de justice commence à se profiler : certains adeptes de luxe du retournement de veste ont même été chassés. Le grand ménage a enfin commencé.
Que dire des larbins des Torquemada déchus, qu’en sera-t-il de leurs écrits (Mains sales, Mains propres…) de leurs journaux ? Ils pourraient peut-être se reconvertir, comme le font tous ceux qui sont comme eux, et demander à Grillo de les accepter dans sa cour (certaines mauvaises langues disent qu’ils le font déjà depuis des mois).
En réalité, tout ce que feront tous ces lâches ne m’intéresse pas.
Nous, nous continuerons à combattre : être chassés du parlement ne suffit pas, il faut tirer au clair les injustices et les abus commis ainsi que les dommages causés aux italiens.